Après avoir pris en délibéré l’affaire liée à la tentative de coup d’État du 19 mai 2024 et à l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe, la Cour militaire de Kinshasa/Gombe a rendu son verdict ce lundi 27 janvier 2025. Déjà condamné à la peine de mort au premier jugement, la peine de l’expert militaire belgo-congolais Jean-Jacques Wondo est reconduite au second degré.
Il y a une dizaine de jours, la famille de Jean-Jacques Wondo alertait, dans un document, sur la dégradation critique de son état de santé. Dans un communiqué publié mercredi 15 janvier, ses proches appelaient les autorités congolaises, belges et la communauté internationale à intervenir en urgence.
Selon ce document, Jean-Jacques Wondo souffre depuis le 14 janvier de symptômes aggravés : fièvres élevées, toux chronique, pertes de mémoire et troubles de l’attention. La situation s’est détériorée avec l’apparition de saignements à chaque quinte de toux et de douleurs aiguës au niveau des côtes.
"Nous demandons aux autorités belges, européennes et internationales d'user de toute leur influence pour obtenir une prise en charge médicale appropriée ou une évacuation urgente à l’étranger ", peut-on lire dans ce communiqué.
En septembre 2024, Jean-Jacques Wondo a été condamné à la peine de mort aux côtés de trois Américains et d'autres accusés pour une tentative de coup d’État présumée en mai 2024 à Kinshasa. Ses avocats avaient qualifié le procès d’"inique", et un témoin clé a disculpé M. Wondo en décembre, renforçant les espoirs d’un acquittement en appel. La famille, notamment son épouse Nathalie Kayembe, a exprimé à plusieurs reprises son inquiétude pour sa santé et appelé à sa libération immédiate.
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Japhet Toko