Le sénateur Cédric Ngindu a réagi au discours du Président de la République sur l’état de la nation. Lors de ce grand oral, le Chef de l’État a évoqué notamment la question de la réforme constitutionnelle devant les députés et sénateurs réunis en congrès mercredi dernier.
L’élu du MLC pense que les parlementaires sont désormais officiellement saisis de la question de la réforme de la constitution.
« Dans son discours, le Chef de l’État a évoqué la question de la révision de la constitution. Déjà, c’est une première pour les parlementaires. À proprement parler, nous n’avons été saisis que hier sur cette question. Il est évident que les discussions s’opéraient déjà dans les salons politiques. Mais de manière officielle, nous, en tant que parlementaires, nous n’avons été saisis que lors de ce premier congrès », précise le sénateur Cédric Ngindu.
L’élu des élus de la province du Kasaï Central affirme son appartenance à l’Union sacrée. Il appelle les autres membres de l’USN à sensibiliser les Congolais sur la nécessité de régler certaines questions institutionnelles et structurelles par la réforme constitutionnelle.
« Nous sommes certes de l’union sacrée, mais nous allons tous collaborer dans le sens régler questions institutionnelles et structurelles au profit du peuple congolais. C’est ce que nous allons expliquer à nos populations à partir du 15 décembre lors de nos vacances parlementaires », promet-il.
Pour lui, l’année 2025 est déterminante en termes d’engagement pour la révision ou le changement de la loi fondamentale. Cédric Ngindu estime que le discours du président de la République a rencontré ses attentes.
« Il s’agit d’un premier congrès pour cette législature à l’issue de toutes les tractations électorales. Nous nous sommes retrouvés avec beaucoup d’inquiétudes. Le Chef de l’État a rencontré, dans chaque secteur, la majorité de questionnement qui était le nôtre. Le discours, en ce qui me concerne, est un discours d’espoir, de rassemblement, de réappropriation des engagements pour bien diriger le pays», fait-il savoir.