Sommet de la Francophonie : condamnation ferme des violations de la souveraineté de la RDC et soutien aux efforts de paix

Sommet de la Francophonie
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Lors de la 45e session du Sommet de la Francophonie, qui s'est tenue les 4 et 5 octobre à Paris, les chefs d'État et de gouvernement ont condamné avec fermeté les violations du droit international, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC, perpétrées par des groupes armés dans l'est du pays.

Dans une résolution adoptée à l'issue de ce sommet, les dirigeants ont exprimé leur profonde préoccupation face à la dégradation continue de la situation sécuritaire et humanitaire dans l'Est de la RDC. Ils ont dénoncé les violences contre les populations civiles, les institutions nationales et les missions internationales présentes dans le pays, telles que la MONUSCO et la SAMIRDC, tout en appelant au respect du droit international humanitaire.

Le sommet a également condamné toutes les interventions militaires étrangères non autorisées sur le territoire congolais, exigeant le retrait immédiat de ces forces, une référence implicite au Rwanda, bien que cette mention n'ait pas été validée par Kigali. Les participants ont réitéré leur soutien aux négociations de paix en cours, notamment les processus de Luanda et de Nairobi, sous l'égide de l'Union africaine.

Les chefs d'État et de gouvernement ont réaffirmé leur attachement au respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la RDC, tout en exprimant leur solidarité au peuple congolais. Ils ont condamné l'utilisation systématique du viol comme arme de guerre, le recrutement d'enfants-soldats et l'exploitation illégale des ressources naturelles du pays, dont les conséquences dévastatrices touchent également les aires protégées du Bassin du Congo, un patrimoine mondial de l'UNESCO.

Les efforts de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour soutenir la médiation régionale en cours ont été salués, avec l'annonce d'une mission d'information en RDC, répondant à l'appel du gouvernement congolais.

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