L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a réaffirmé ses ambitions de diriger la majorité des commissions permanentes de l’Assemblée nationale. Cette décision survient après une réunion de la commission ad hoc, chargée d’harmoniser les ambitions des différentes forces politiques au sein du Parlement.
L'UDPS, première force politique avec 150 députés, réclame la présidence de sept commissions permanentes, y compris la très stratégique commission Ecofin (économie et finances), ainsi que le Conseil des sages. Le parti justifie cette exigence par son poids politique et son rôle dominant au sein de l’hémicycle.
« Nous avons déjà cédé la présidence de l'Assemblée et du Sénat. Nous ne pouvons plus accepter de perdre le contrôle des commissions clés, notamment la commission Ecofin, qui est essentielle pour superviser la gestion des finances de l'Assemblée », a déclaré un cadre de l’UDPS, rappelant que la gestion financière relève de la responsabilité du président de l’Assemblée, poste occupé par un autre parti.
Outre Ecofin, l’UDPS souhaite également diriger les commissions PAJ (politique, administrative et juridique), socio-culturelle, défense et sécurité, environnement et tourisme, aménagement du territoire, ainsi que suivi et évaluation. Toutefois, par « modestie », l’UDPS et ses alliés de la coalition « Mosaïque » ont consenti à laisser une commission à l’opposition et deux à d’autres partenaires politiques.
La décision finale sur la répartition des commissions sera soumise à l’approbation du bureau de l’Assemblée nationale dans les prochains jours.