Le secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a exhorté tous les acteurs impliqués à soutenir le cessez-le-feu du 4 août et à renforcer les efforts diplomatiques en cours pour rétablir la paix dans l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Au cours de sa visite en RDC, Jean-Pierre Lacroix a rencontré plusieurs hauts responsables congolais, dont le président Félix Antoine Tshisekedi, le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, et la ministre des Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba Wagner. Il a salué la coopération entre la RDC et les Nations Unies et discuté de l'avenir de la MONUSCO.
« Il est essentiel de réfléchir à une approche de désengagement qui tienne compte des spécificités de la situation sécuritaire dans les différentes zones, conformément à la volonté exprimée par les autorités congolaises au Conseil de sécurité en juillet 2024 », a déclaré M. Lacroix.
Dans l'Est de la RDC, il a échangé avec les gouverneurs militaires du Nord-Kivu et de l'Ituri, ainsi qu'avec les responsables de la Mission de la Communauté économique des États de l'Afrique australe (SAMIDRC) et du Mécanisme de vérification ad-hoc renforcé (MVA-R).
Jeudi, Jean-Pierre Lacroix s'est rendu à Saké, près de Goma, pour visiter une base de la MONUSCO et exprimer son soutien aux casques bleus. Le lendemain, à Tchomia, dans le territoire de Djugu, en Ituri, il a visité un projet de cohésion sociale financé par la MONUSCO, axé sur la pisciculture, visant la réinsertion socio-économique des anciens combattants et des femmes vulnérables.
Durant son séjour, il a également tenu des réunions avec des acteurs politiques, des représentants de la société civile, des confessions religieuses, ainsi que des membres de la communauté diplomatique et des agences onusiennes en RDC.
Jean-Pierre Lacroix a enfin appelé tous les groupes armés à déposer les armes et à désarmer sans condition, soulignant la nécessité de donner une chance aux processus politiques en cours.