Un corps sans vie a été découvert, dans la nuit de lundi à ce mardi au village Bugamba 2, groupement de Muja, dans le territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu).
Selon la société civile locale, il s'agit d'un corps d'un homme, habillé, partiellement, en tenue militaire, qui a été découvert après retentissement des coups de balles dans cette entité.
Thierry Gasisiro, secrétaire technique de la structure citoyenne de Nyiragongo précise que l'identité de la victime n'est pas encore connue car il est constaté, très souvent, une confusion au sujet des porteurs d'armes qui circulent dans cette partie de Nyiragongo. Il appelle les autorités de l'état de siège à mettre fin à procéder à l'identification de tous les porteurs d'armes dont les militaires, les policiers et les patriotes Wazalendo et ainsi bien traquer tous les bandits qui se camouflent parmi la population.
« Le corps a été retrouvé non loin de Cajed, après qu'il a eu crépitement des balles pendant un moment. Les premiers indices indiquent que la personne serait soit un militaire, soit un Muzalendo ou soit un bandit car ce corps sans vie portait un pantalon et des chaussures de militaire. Mais, l'identité reste méconnue. Nous demandons qu'il y ait des enquêtes. Il se remarque que les autorités ne sont pas en mesure de stopper cette insécurité dans le territoire de Nyiragongo. Il est temps de penser à l'organisation des assises avec les acteurs de la société civile pour définir ensemble des stratégies pour endiguer l'insécurité », témoigne Thierry Gasisiro, secrétaire technique de la société civile de Nyiragongo.
À Goma, par ailleurs, le calme est de retour à l'endroit communément appelé Chongo, à la limite entre le territoire de Nyiragongo et la ville. Des jeunes en colère ont manifesté contre la mort, par balle, lundi après-midi, d'un conducteur d'un tricycle par un porteur d'armes. Les forces de défense et de sécurité ont usé de gaz lacrymogènes et des tirs de sommation pour disperser les manifestants. La circulation a repris sur l'axe Majengo-Chongo, Katindo 2, en allant vers entrée président, où des jeunes venaient de poser des barricades.
Ce lundi 16 septembre, lors de la rentrée parlementaire de septembre, Vital Kamerhe et Jean Michel Sama Lukonde, respectivement Président de l’Assemblée nationale et du Sénat ont indiqué, qu'au-delà, de l’examen et l’adoption du projet de budget, pour l’exercice 2025, des questions sécuritaires seront également abordées par les élus députés et sénateurs.
Jonathan Kombi, à Goma