Vital Kamerhe, l'un des candidats en lice pour le poste de Président de l’Assemblée nationale pour le compte de l'Union sacrée de la nation (USN), a affirmé son engagement envers une gouvernance transparente et responsable lors d'un discours prononcé ce mardi au Palais du peuple.

Devant ses collègues de l'USN, Kamerhe a souligné l'importance de la protection juridique des députés : « Un député national ne peut pas être arrêté arbitrairement. Le procureur doit adresser une requête motivée au bureau de l'Assemblée nationale avant toute action. » Il a également mis en avant les améliorations économiques apportées sous son influence, notamment l'augmentation significative des salaires de l'administration de l'Assemblée, qui est, selon lui, le reflet de l'engagement social du Président.

Le candidat a rappelé les efforts déployés pour renforcer la diplomatie parlementaire, avec des voyages dans plus de 25 pays, promettant d'étendre ces opportunités à ses collègues. Kamerhe a également exprimé sa volonté de restaurer les réunions interinstitutionnelles et de collaborer étroitement avec la Première Ministre pour avancer sur les dossiers d'État, tout en garantissant une surveillance rigoureuse de l'administration : « Cela ne signifie pas pour autant que l'Assemblée nationale restera silencieuse si elle constate des anomalies. »

S'adressant directement à ses soutiens et à ses adversaires, Kamerhe a déclaré : « Je resterai loyal envers le président de la République, que je gagne ou que je perde. » Il a également affirmé son engagement à faire de l'Assemblée un modèle de démocratie et de dialogue, et a insisté sur son rôle dans la résolution des conflits régionaux : « Je suis pour une production de qualité qui va s’impliquer aussi par la diplomatie parlementaire pour la fin de la guerre. »

Cette primaire, organisée suite à l'incapacité d'atteindre un consensus entre les principaux candidats, est un moment clé pour l'USN, influençant non seulement la direction future de l'Assemblée nationale mais aussi les dynamiques plus larges au sein du gouvernement et des futures élections des gouverneurs.