Caricature : la peine de mort, une décision qui fait encore parler 

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Caricature Kash/ACTUALITE.CD

La RDC a officiellement levé le moratoire sur la peine de mort depuis le mois de mars dernier. Cette décision a fait parler la communauté internationale, qui n’a pas partagé cette façon de faire. Plusieurs représentations diplomatiques ont réagi, évoquant le non respect du droit de l’homme quant à l’application de la peine capitale. Mais Kinshasa n’a pas reculé.

Cette peine de mort s’applique notamment aux militaires accusés de trahison face à la nation afin de débarrasser l'armée du pays, des traîtres et d'endiguer la recrudescence d'actes de terrorisme et de banditisme urbain entrainant mort d'hommes, avait précisé le gouvernement. 

En séjour de travail à Kinshasa, Hadja Lahbib, ministre Belge des Affaires étrangères et du commerce extérieur a été reçue par le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso. Parmi les sujets autour de leurs échanges, les inquiétudes de la Belgique concernant la levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort en RDC.

En réaction, Christophe Mboso a rappelé que les européens avaient, en son temps, recouru à la peine de mort pour sanctionner tous les traîtres lors de la première et deuxième guerres mondiales.

Plusieurs organisations ont demandé au gouvernement congolais de préconiser l'application de sanctions exemplaires et sévères, conformes aux lois congolaises et aux normes internationales des droits de l'homme. Cela pourrait inclure des condamnations à la prison à vie, des renvois ou des radiations des forces de l’ordre et de sécurité pour toute personne accusée de trahison.