CAN 2023: "Nous avons du potentiel et un effectif de grande qualité et nous l'avons montré" (Dylan Batubinsika)

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Dylan Batubinsika

Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) se sont inclinés aux tirs au but (5-6) devant les Bafana Bafana d'Afrique du Sud en match comptant pour la 3ème place de cette compétition.

Les Fauves Congolais ratent encore une opportunité de terminer sur le podium alors qu'ils avaient largement les moyens de le faire au vue du match. Ils ont été dominateurs durant presque toute la partie en se procurant les meilleures opportunités. Mais comme depuis l'entame de ce tournoi, ils auront été caractérisés par ce manque de réalisme inexplicable par eux-mêmes les joueurs et leur staff technique. 

"Nous méritions de gagner mais malheureusement nous n'avons pas su être tranchants. C'est le problème de toute une équipe. Nous n'allons pas mettre la faute sur le dos des attaquants ou sur qui que ce soit. Il fallait être plus efficace devant le but. Nous avons encore des choses à travailler parce que nous sommes une nouvelle équipe. Nous avons produit du beau jeu comme beaucoup de gens l'ont constaté. Nous n'avons pas su terminer les actions que nous nous sommes créées mais cela fera notre progression. Nous avons du potentiel et un effectif de grande qualité et nous l'avons montré aujourd'hui. Il y avait 9 joueurs qui commençaient le match. Nous avons montré que nous avions un effectif large et une profondeur de banc. Nous retenons que nous sommes arrivés en demi-finale et que nous revenions de loin. Nous avions deux revers au début des éliminatoires mais nous sommes là", a confié Dylan Batubinsika après le match.

Dans l'ensemble, c'est une participation réussie avec ces demi-finales atteint alors que personne n'attendait l'équipe à ce niveau. Les Congolais vont maintenant se tourner vers les prochaines échéances qui sont les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et ceux de la Coupe d'Afrique des Nations 2025 en gardant tout ce qui aura été de positif et de corriger tout ce manque de réalisme.

Michel TOBO, Envoyé Spécial à Abidjan