Kasaï- Oriental : plus de 21.752 candidats attendus aux épreuves hors-session de l’Exetat 2022

Les élèves finalistes de l'EXETAT 2021 avant le début de la session ordinaire à Kenge (Kwango)
Les élèves finalistes de l'EXETAT 2021 avant le début de la session ordinaire à Kenge (Kwango)

Les épreuves hors-session de l’examen d’Etat 2022 démarrent ce lundi 23 mai sur l’ensemble du territoire national. Dans la province du Kasaï-Oriental, plus de 21.752 candidats y sont attendus dans les soixante-deux (62) centres sélectionnés dont quarante-et-un (41) se trouvant à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province.

D’après Madame Antandio, Inspectrice principale provinciale (IPP) de Kasai-Oriental 1, « pour prendre part à ces examens, le candidat devra être inscrit au listage EO2 et avoir ses fiches EO1. Il doit être régulier ou autodidacte et payer les frais de participation qui s'élève à 55. 000 FC. Pour cela les parents ont jusqu'à dimanche pour s'acquitter car toute manipulation de l'argent au centre sera considérée comme une tentative de corruption ».

Selon le programme de l’EPST, ce lundi 23 mai, ce sera l’épreuve de dissertation pour toutes les options. A partir du mardi 24 mai débute les épreuves techniques. Du 25 au 29 mai prochain, se dérouleront les épreuves de l’oral de français et du 30 mai au 4 juin prochain, il est prévu la pratique professionnelle (jury pratique).

A Madame l’IPP de préciser à ACTUALITE.CD : « durant ces examens hors-session, le candidat devra avoir sa carte d'élève pour le régulier et sa carte d'identité s’il est autodidacte. Cette disposition est pour aider à lutter contre la substitution des candidats ou des non-inscrits qui viennent travailler pour les inscrits ».

Et d’ajouter :

« Il n'y aura ni argent ni téléphone admis au centre. Le téléphone saisi contenant les informations compromettantes entraînera l'exclusion du candidat aux épreuves ».

De son côté, le Directeur de la province éducationnelle Kasaï-oriental 1 a déclaré que cette évaluation est placée  sous le signe de la lutte contre les antivaleurs. Pour Joseph Mikewu Tshiend, les chefs des centres et les surveillants sont déjà prêts et chacun connaît son milieu de travail.

Marie-Jeanne Molly MUPELA, à Mbuji-Mayi