Un groupe dénommé “Collectif Free Beya” a sollicité l’intervention de Félix Tshisekedi pour la libération du conseiller spécial en matière de sécurité ddu Chef de l’Etat.
« En l'absence de charges concrètes contre François Beya, le collectif Free François Beya Kasonga appelle le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, en tant que garant d'un Etat de droit, à ordonner la libération immédiate et sans condition de M. François BEYA, et à mettre un terme à toute forme de harcèlement à son endroit et celui de ses proches », dit ce groupe qui se présente comme « une association de fait regroupant des personnes éprises de justice et de paix. Des défenseurs des droits de l'homme évoluant au pays et à l'étranger qui militent et mobilisent pour la promotion et la défense des droits de l'homme, à l'instar de la situation d'injustice que traverse actuellement François Beya».
Ce groupe « plaide pour le respect de la Constitution de lois qui régissent le pays, en toute circonstance. C'est la condition sine qua non pour que le Congo que nous aimons continue sa voie vers une véritable démocratie ».
Le Collectif, dit-il, est d'avis que « le recours aux services sécuritaires pour intimider, espionner et faire taire toute personne ne partageant ses positions s'éloigne de la voie démocratique et du combat de tous ceux qui sont tombés pour l'avènement de l'Etat de droit au Congo ».
François Beya a été arrêté à son domicile le 5 février dernier par les agents de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Depuis, il est détenu et interrogé par ce service de sécurité. Quelques jours après son arrestation, la Présidence de la République avait évoqué une “tentative de déstabilisation des institutions”.