Le président par intérim de la Confédération Africaine de Football (CAF), le Congolais Constant Omari Selemani, a réagi en premier aux accusations de la Commission de gouvernance de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Ces dernières ont fait que sa candidature aux élections du Conseil cette instance soit récalé.
«Je suis très serein. Je passe mon temps à réfléchir sur la meilleure riposte possible et la voie de recours possible, admissible et autorisée. Je continue à assumer pleinement mes fonctions en tant que président de la CAF entrain de gérer la compétition en cours, le processus de préparation des élections continue son cours normal et je continue à le gérer…et ce n’est pas ce que j’appelle «une distraction» de la commission de gouvernance, qui va m’empêcher de continuer. Et dans l’entretemps, je continue à poser des actes en tant que vice-président. Je vais réagir, je vous le confirme. On ne peut saper l’honorabilité de quelqu’un où je me suis investi pendant des années pour constituer mon honorabilité, par une simple décision venant d’où? Je ne sais pas…Il y a eu vice de forme dans cette décision de la commission de gouvernance…S’il est démontré que ces allégations, sans doute, mensongères et je vous le confirme, retenez la date d’aujourd’hui, que c’est le cas; si cela se confirme, nous serons partis de procès en procès», a-t-il affirmé dans une interview accordée à Alain Foka, journaliste et producteur à RFI.
Pour rappel, dans une lettre adressée à la CAF par la Commission de gouvernance de la FIFA, le président de la Fédération Congolaise de Football Association (Fécofa) fait l’objet d’une enquête interne de la part de la Commission d’Ethique de la FIFA. Le Congolais n’est pas encore condamné et sa situation peut changer à tout moment en attendant la dernière décision que rendra cette commission dans les prochains jours.
Michel TOBO