Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme a publié son rapport mensuel relatif aux tendances sur la situation des droits de l’homme en RDC, notamment sur les cas de violences sexuelles au cours du mois d’octobre 2020. Il note que les combattants des groupes armés ont été responsables de 10 victimes, soit une réduction significative par rapport au mois de septembre (32 victimes).
Au mois d’octobre 2020, les cas de violences sexuelles liées au conflit documentés concernent 47 victimes adultes, parmi lesquelles un homme, soit une réduction par rapport au mois précédent (53 victimes). Ceci reflète une réduction du nombre de cas documentés dans la province de l’Ituri. Contrairement au mois précédent, les agents de l’Etat sont responsables de la majorité des violations (37 victimes) soit une augmentation par rapport au mois précédent (21 victimes). Les combattants des groupes armés ont été responsables de 10 victimes, soit une réduction significative par rapport au mois dernier (32 victimes).
La grande majorité de ces femmes a été victime des violences sexuelles dans la province du Haut- Katanga (25 victimes), particulièrement lors de la mutinerie à la prison de Kasapa à Lubumbashi. Les provinces de Nord-Kivu (12 victimes) et du Sud-Kivu (cinq victimes) ont également été affectées. Les femmes victimes ont principalement été attaquées lors d’une tentative d’évasions dans un lieu de détention ou lors d’une incursion dans les champs.
En ce moment, le monde célèbre la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Le thème choisi au niveau international est « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! ».
Prisca Lokale