Le président Felix Tshisekedi a refusé, samedi, de reculer face aux revendications des étudiants de l’Université de Kinshasa m, qui exigent la baisse des frais académiques fixées à 490 000 FC. Le chef de l’Etat a réitéré les décisions du conseil des ministres.
Les frais seront inchangés et les activités académiques ne reprendront qu’après l’identification des « vrais étudiants, a indiqué ACTUALITE.CD, le président du comité estudiantin de l’Université de Kinshasa, Arsène Mulumba.
Il sera procédé au lancement des travaux de réhabilitation des homes insalubres et délabrés, dans les tous prochains jours.
Les étudiants ne s'y attendaient pas. Mais le président s'est montré moins complaisant envers eux. Le chef de l'Etat s'est dit "horrifié" après les violences.
A en croire , un autre participant à la réunion, le "président n'en revenait de s'imaginer qu'un étudiant peut saccager et piller un immeuble administratif, lyncher à mort un être humain et se munir des machettes".
Félix Tshisekedi a "condamné les étudiants et s'est aussi montré peu préoccupé par leur situation".
S’agissant de la situation des étudiants sans abris et sans famille dans la capitale, le ministre ayant en charge les affaires humanitaires a été instruit de régler leur cas, a rapporté, l’étudiant Mulumba.
Joint par ACTUALITE.CD, le ministre de tutelle, Steve Mbikayi l’a confirmé. Le ministre entend s’entretenir ce lundi 13 janvier avec le comité estudiantin pour dégager des pistes de solutions.
Beaucoup sont les étudiants sans abris parmi les déguerpis de l’UNIKIN. Si certains une poignée s’est trouvée des appartements dans le quartier Mbanzalemba et dans la commune de Mont – Ngafula.
Certains se serrent les coudes alors que d’autres, essentiellement des filles côtoient la misère.
Trois d’entr’elles passent nuit dans un hangar qui sert d’Eglise dans la commune de Limete, a constaté un Journaliste d’ACTUALITE, CD.
D’autres sont hébergées chez « des hommes et femmes de bonne foi », a indiqué l’une d’elles, qui redoute des cas « d’abus, de viol ou de harcèlement sexuel ».
Christine Tshibuyi