Les familles victimes de l'incendie de vingt-deux maisons au quartier Salaminta dans la ville de Bandundu (Bandundu) sont toujours san abr2
et passent nuit à la belle étoile.
Seuls leurs voisins leur vient en aide pendant les intempéries, declare monsieur Augustin chef d'une famille.
" Actuellement, nous dormons dans des très mauvaises conditions. Ces inciviques nous font souffrir, nous souffrons avec nos enfants... Et nous n'avons pas une seule personne pour nous secourir, seuls les voisins nous permettent de nous abriter chez eux en cas d'intempéries. Que les autorités viennent constater les conditions dans lesquelles nous vivons, nous aider à avoir des moyens pour reconstruire nos maisons. Nous avons perdu : habits, ustensiles de cuisine et d'autres biens ont été emportés par ces jeunes inciviques" a -t-il signalé.
D'autre part, les élèves ne peuvent plus fréquenter l'école suite à la perte des objets classiques.
Cet incendie a aussi occasionné la rupture scolaire aux enfants élèves du fait de la perte des objets classiques et autres fournitures scolaires. C'est le cas de Christian Mangalaba, 12 ans, élève de 7ème.
" J'étudie à l'Institut Lwani, Je suis en septième année. Parmi les biens incendiés, il y avait aussi mes uniformes et ceux de ma grande-soeur. Et je ne vais plus à l'école, car tout était brûlé", a-t-il dit.
Surl'affaire incendie de vingt-deux maisons, le Tribunal de Grande Instance de Bandundu avait condamné le 28 décembre 2019, six des dix prévenus mis en accusation par le ministère public.
Jonathan Mesa, à Bandundu.