Le gouvernement congolais dit avoir ouvert une enquête sur la mort, le 7 décembre dernier, des quatorze casques bleus tanzaniens à Semuliki, en territoire de Beni (Nord-Kivu), au cours d’une attaque armée attribuée aux présumés rebelles ougandais de l’ADF.
Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, l’a dit ce jeudi 21 décembre 2017 au cours d’une conférence de presse. Selon lui, l’enquête se fait en collaboration avec la Monusco.
<i>«La Cour militaire opérationnelle de Beni est d’ores et déjà à pied d’œuvre en collaboration avec la mission des Nations unies en RDC pour identifier les auteurs de cette énième atrocité contre notre pays afin de les appréhender, les sanctionner avec la plus grande célérité »,</i> a-t-il dit.
Mende déplore les réactions de certaines organisations, en rapport avec la mort des casques bleus qui, d’après lui, n’ont jamais exigé des enquêtes indépendantes à ce sujet.
<i>« Vous aurez constaté avec nous la timidité de condamnation de ces massacres par certains acteurs qui se sont spécialisés ces dernières années dans la récupération politicienne et donner des injonctions pour exiger une enquête internationale indépendante. Mais pour les quatorze militaires tanzaniens, aucune demande d’enquête indépendante», ajoute-t-il.</i>
Au cours de la conférence hebdomadaire de l’ONU mercredi dernier, la Monusco a annoncé qu’elle va également ouvrir une enquête sur cet incident.
<b>Patrick MAKI</b>