SCPT – Angola cables en partenariat pour la réduction de la fracture numérique en RDC et en Angola

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Réduire la fracture numérique en République Démocratique du Congo mais aussi dans la sous-région d’Afrique Centrale et favoriser l’intégration régionale, tel a été le but de la visite de travail qui a conduit une délégation angolaise de la société de Télécommunications « Angola Cables », à Kinshasa, pour un premier contact avec la Société Congolaise des Postes et Télécommunications (SCPT), fournisseur d’accès officiel d’Internet via la Fibre optique.<img class="alignnone size-full wp-image-24085" src="https://actualite.cd/wp-content/uploads/2017/08/SCPT.jpg&quot; alt="" width="3568" height="2000" />

Le directeur général a.i. de la SCPT, Patrick Umba, a reçu le mercredi 9 août 2017,  une délégation de la société d’Etat angolais « Angola Cables », à Kinshasa. Ensemble avec les responsables commercial et technique de la SCPT ainsi que le coordonnateur de son cabinet, M. Umba a enclenché le premier contact avec "Angola Cables" dont la délégation a été conduite par M. Pereira.

L’Angola qui a atteint, à ce jour, près de 50% de taux de pénétration internet, est connecté à la fibre optique via le câble sous-marin WACS sur l’océan Atlantique. Angola Cables, l’entreprise d’Etat en charge de la gestion de la fibre optique, ainsi que la SCPT, entrevoient de nouer un partenariat solide qui permettrait aux deux pays de capitaliser les capacités qu’ils produisent chacun de son côté.

Un premier axe de ce partenariat porterait sur une redondance de part et d’autre qui permettrait de basculer le trafic internet d’un pays sur un autre en cas d’interruption pour cause de panne et ou de maintenance et ce, dans le but d’améliorer le taux de disponibilité d’internet qui a atteint, à ce jour, 99% en République Démocratique du Congo, après la pose du câble sous-marin entre Kinshasa et Brazzaville réalisée il y a quelques mois par les ingénieurs de la SCPT.

Les deux pays examinent également les possibilités de rendre disponible la capacité de manière substantielle et répondre ainsi aux besoins sans cesse croissant de connectivité dans les économies des deux pays en pleine croissance.

Les experts des deux institutions s’accordent sur le fait que les quelques milliers de kilomètres de frontières que partagent la RDC et l’Angola constituent un vrai potentiel d’opportunités à saisir au vu des échanges commerciaux intenses entre les deux pays.

<em>« Les accords de collaboration qui sortiront de ce début d’échanges entre la SCPT et Angola Cables vont dans le sens de réduire la fracture numérique de nos deux pays mais répondront également au besoin d’intégration régionale de nos politiques commerciales qui s’avèrent être un vecteur de croissance incontournable »,</em> a déclaré Mr. Umba.

Pendant que la SCPT amorce ses échanges avec l’Angola, le directeur général a.i., Patrick Umba, a confirmé la fin des travaux de la phase II du déploiement de la fibre optique en RDC. Cette étape reliera Kinshasa à Sakania en passant par Bandundu, Maï Ndombe, Kasaï, Kasaï Central et Oriental et autres. Les derniers tests techniques en cours permettront dans un proche avenir de commencer la commercialisation de la fibre sur cet axe.

Comme l’avait annoncé M. UMBA il y a quelques mois, des discussions avec ZAMTEL, opérateur Zambien, pour assurer une autre source de redondance, sont également en cours et devraient se concrétiser au lancement de la phase II, Kinshasa – Sakania.

La visite de la délégation angolaise devrait se faire suivre, dans les semaines à venir, de celle des experts de la SCPT en Angola, chez Angola Cables.