Cent quatre-vingt-six présumés rebelles burundais arrêtés par l’armée congolaise dans la province du Sud-Kivu depuis plus d’une année ont été rapatriés ce mardi 31 janvier 2017 dans leur pays, le Burundi, par le gouvernement congolais.
La cérémonie de rapatriement de ces hommes accusés par Bujumbura d’être des putschistes a connu la présence des autorités Burundaises, de la CIRGL, de la MONUSCO et du gouverneur du Sud-Kivu, Marcelin Cishambo, représentant de la partie congolaise.
Ce rapatriement intervenu après une concertation avec les organisations régionales , inquiète des ONG de défense des droits de l’homme dont Human Right Watch (HRW).
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« Le gouvernement congolais a une obligation légale de ne pas renvoyer par force des personnes au Burundi où elles risquent d’être torturées », a déclaré Ida Sawyer, directrice pour l’Afrique Centrale à HRW.</blockquote>
Ces présumés rebelles avaient été arrêtés par l’armée congolaise dans la plaine de Ruzizi (Sud-Kivu) frontalière au Burundi pendant que le pays était secoué par des violences nées de la candidature contestée puis la réélection, en juillet 2015, de Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat.
Christine Tshibuyi