Le parc national de l’Upemba est un point Congo chaud de la biodiversité piscicole africaine avec près de 20 % de la diversité halieutique du bassin du Congo, conclut la dernière liste de contrôle annotée de l'ichtyofaune du parc publiée dans le Diversity Journal du MDPI, basé en Suisse, le 26 août 2023.
L'article académique intitulé “The Upemba National Park (Upper Congo Basin, DR Congo): An Updated Checklist Confirming Its Status as an African Fish Biodiversity Hotspot” a été rédigé par le Dr Bauchet Katemo Manda (Université de Lubumbashi) et 9 scientifiques. Les conclusions et les constatations étaient basées sur une revue de la littérature, un réexamen des collections de musées et une étude des collections récentes (2012-2020).
La recherche rapporte un total de 247 espèces indigènes et 1 espèce introduite, Heterotis niloticus. En détail, les espèces indigènes appartiennent à 78 genres, 26 familles et 15 ordres. Parmi celles-ci, 45 espèces (18 %)sont endémiques au parc, 35 espèces (14 %) attendent une description formelle et 5 taxons (2 %) nécessitent une étude plus approfondie pour clarifier leur statut.
Avec 51 espèces, les Cyprinidae sont de loin la famille la plus riche en espèces, suivies par les Mormyridae (26), les Mochokidae (26), les Alestidae (18), les Distichodontidae (18), les Amphiliidae (17) et les Cichlidae (16).
Les familles restantes sont représentées par moins de 15 espèces.
Après des années sans inventaire à jour des espèces, travailler avec des experts nous place sur une bonne voie dans la mission au parc.
En termes d'impact, trois choses majeures sont à noter : (1) cette recherche fournit une liste actualisée des espèces de poissons à Upemba, (2) il s'agit d'une étude détaillée sur la répartition altitudinale des espèces avec un accent sur le rôle joué par les cascades et l'impact des chutes d'eau sur les migrations, et (3) elle documente les menaces et suggère des formules de conservation pour mieux préserver à long terme l'ichtyofaune d'Upemba.
Avec les 247 espèces indigènes, la recherche conclut que la diversité des espèces du PNU a été sous-estimée, avec seulement 116 espèces de poissons connues auparavant. Il affirme également le statut de l'UNP en tant que zone clé pour la biodiversité et l'une des zones de conservation d'eau douce les plus prioritaires dans le bassin du Congo.
Avec le Parc national de l'Upemba