Mgr François Mwarabu, le coordinateur du Fonds de Réparation des Victimes des Activités Illicites de l'Ouganda (FRIVAO), a présidé une séance de clarification des procédures à suivre avant d'entamer le processus de paiement des indemnisations pour les victimes de guerre lors d'un événement de 6 jours à Kisangani. Cette occasion a permis au coordinateur national d'expliquer le fonctionnement de FRIVAO, sa composition, ainsi que les directives de la Cour Internationale de Justice concernant le paiement des victimes et les accords sur la gestion de FRIVAO.
Selon le coordinateur national de FRIVAO : "La première étape cruciale consiste à identifier les véritables victimes. Il est primordial de déterminer qui sont réellement les victimes et qui ne le sont pas. C'est une étape essentielle qui nous permettra de suivre les procédures restantes. Gérer une telle ampleur de cas n'est pas simple. Pour assurer un travail de qualité, nous prévoyons d'organiser des réunions dans les différentes communautés, dans un format plus restreint, afin de bien expliquer les directives de FRIVAO et de clarifier les éventuels malentendus ou illusions chez les victimes."
Il a ajouté : "La phase de vérification, menée par le conseil d'administration avec le concours d'experts et de la société civile, consistera à identifier et à vérifier les listes authentiques des victimes, étant donné qu'il existe plusieurs listes établies par les victimes elles-mêmes. Il est important de ne pas réinventer la roue."
Lors de ces échanges, le secrétaire rapporteur de FRIVAO, Mimie Mopunga, a souligné l'importance majeure de la Cour Internationale de Justice dans l'indemnisation des vraies victimes : "Les véritables victimes doivent recevoir des indemnisations pour réparer les dommages causés à leurs maisons suite à la guerre entre deux armées étrangères à Kisangani, ainsi que dans trois autres provinces : Ituri, Bas-Uele et Haut-Uele. Les paiements seront effectués conformément aux normes établies par la communauté internationale. Pour réussir dans cette mission qui nous a été confiée, il est impératif de faire preuve de sérieux, de transparence et de respect des principes."
Elle a également précisé que la répartition des fonds destinés aux victimes s'effectuera de la manière suivante : 62 % pour les indemnisations collectives et individuelles, 12 % pour la restitution des biens détruits, 18 % réservés aux biens publics détruits, au pillage des ressources naturelles et à la réhabilitation des infrastructures, conformément aux directives de la Cour Internationale de Justice. Seules les victimes munies d'une carte de certification délivrée par FRIVAO seront indemnisées.
Gabriel Makabu