Buse Falay Georges appelle à l'unité pour résoudre la crise entre les communautés Mbole et Lengola

Dans un message poignant, Buse Falay Georges, candidat à la présidence de la République Démocratique du Congo, a exprimé sa préoccupation concernant la crise qui sévit entre les communautés Mbole et Lengola dans la province de la Tshopo. Alors que les affrontements persistent et que les défis s'accumulent, il a annoncé son intention de se rendre à Kisangani prochainement pour contribuer à la résolution de cette crise dévastatrice.

Selon Buse Falay Georges, la situation actuelle rappelle tristement la rébellion de 1964, avec des racines qui remontent à l'extérieur de la région. Il décrit cette crise comme une "guerre froide" qui fait des victimes parmi les membres des communautés Mbole et Lengola. Le conflit actuel est davantage lié à des enjeux économiques, mais il a des conséquences dévastatrices sur ces communautés qui en sont les principales victimes.

L'appel à l'unité de Buse Falay Georges est au cœur de son message. Il rappelle que les ancêtres des communautés Mbole et Lengola ont vécu ensemble depuis des générations, partageant des activités telles que l'agriculture, la pêche et l'élevage sans imposer de limites territoriales. La province de la Tshopo et la ville de Kisangani sont connues pour leur hospitalité, accueillant des personnes de différentes origines et leur offrant des responsabilités. Cependant, des intérêts extérieurs perturbent cette harmonie, provoquant des divisions et des conflits.

Buse Falay Georges exhorte les communautés Mbole et Lengola, ainsi que l'ensemble de la province de la Tshopo, à s'unir pour contrer ces intérêts étrangers. Il souligne que la division n'a fait que servir les intérêts de ceux qui profitent des conflits, et appelle à mettre fin à cette guerre économique qui a un impact dévastateur sur les communautés locales.

Le candidat à la présidence appelle également à une solution pacifique pour résoudre les conflits et à l'unité en vue des prochaines échéances électorales. Il souhaite que la population puisse voir un fils de la région de la Tshopo prendre la tête du pays, offrant ainsi l'opportunité de pacifier la région et de mettre fin à un cycle sans fin de conflits, en grande partie lié à la richesse de la région.

Cette déclaration intervient après l'arrivée d'un escadron de 250 policiers en provenance de Kinshasa pour faire face aux violences persistantes dans la commune urbano-rurale de Lubunga et d'autres régions. Un conflit foncier est à l'origine de la crise, qui a coûté la vie à plus de 500 personnes et entraîné le déplacement de plus de 70 000 habitants depuis le début du conflit en février.