RDC-Caricature: À l'approche des élections, combien de témoins avez-vous formés ?

Les caricatures de ACTUALITE.CD sont réalisées par Kash
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Le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de la République Démocratique du Congo (RDC), Dénis Kadima, a adressé un appel pressant aux partis politiques et aux regroupements politiques en vue des élections générales prévues pour le mois de décembre de cette année. S'exprimant lors d'une réunion du cadre de concertation organisée au Palais du Peuple le 20 septembre, Kadima a vivement encouragé les partis à prendre une part active dans le processus électoral et à ne pas uniquement dépendre des observateurs pour évaluer le bon déroulement des élections.

Kadima a souligné que les partis politiques avaient un rôle crucial à jouer dans le processus électoral et ne devraient pas se contenter d'attendre les rapports des observateurs après coup. Il a rappelé que les observateurs, tout comme les électeurs, pouvaient avoir leurs propres préférences politiques, ce qui ne devrait pas influencer la perception globale de l'intégrité des élections. À cet égard, il a encouragé les partis à nommer leurs propres témoins pour surveiller le déroulement des élections de manière indépendante.

La CENI, sous la direction de Dénis Kadima, s'est engagée à organiser des élections justes et transparentes. Il a affirmé que les candidats élus seraient proclamés vainqueurs sur la base des résultats issus du processus électoral, sans qu'il y ait de nominations ou d'interférences extérieures.

Le président de la CENI a également mis en avant l'importance de la gestion efficace du processus électoral, notamment en ce qui concerne l'accréditation des témoins des partis politiques. Il a exhorté les partis à soumettre leurs listes de témoins en temps opportun afin de faciliter le processus d'accréditation.

La CENI poursuit activement la mise en œuvre de son calendrier électoral, malgré le refus de participation d'une partie de l'opposition politique. Des acteurs tels que Lamuka, dirigée par Martin Fayulu, et le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila Kabange, demandent des réformes institutionnelles et législatives avant de s'engager pleinement dans le processus électoral.