La dernière session parlementaire de la deuxième législature provinciale s'est ouverte samedi dans la province du Kwilu comme partout ailleurs, sur fond de réclamation des arriérés d'émoluments des députés provinciaux.
Dans son discours d'ouverture, le président de l'Assemblée Provinciale du Kwilu a indiqué que l'ouverture de la session ne vaut pas organisation des plénières. Elles ne seront pas organisées aussi longtemps que le gouvernement central ne va pas apurer leurs arriérés.
Serge Makongo a fait savoir que pour l'année en cours, les élus provinciaux cumulent quatre mois d'impaiement, ajouter à cela, huit mois pour les années antérieures, soit un total de douze mois soit une année.
" A ce jour, à moins d'un mois et demi de la fin de la législature en cours, les députés provinciaux, parents et représentants de la population, avec ce que cela implique, ont accumulé plusieurs mois d'arriérés de leurs émoluments non perçus jusqu'à présent. Voilà pourquoi, en vue de permettre aux députés provinciaux d'honorer leurs engagements vis-à-vis des tiers, je prie le gouvernement de la République de bien vouloir apurer les nombreux arriérés. Conformément à la position du collectif des députés provinciaux à Kinshasa, et pour être en solidarité avec les 789 députés provinciaux de la RDC, la session sera ouverte mais aucune activité ne sera organisée jusqu'à ce que le gouvernement central trouve une solution à nos revendications", a dit le speaker de l'Assemblée Provinciale du Kwilu, Serge Makongo.
Depuis le début de la semaine qui se termine, les députés provinciaux ont accentué la pression pour exiger ce paiement, dans un bref délai. Ils ont observé un sit-in et dormi à la primature pour exiger d'être reçus par le chef du gouvernement pour résoudre la question. Cela a été suivi d'un sit-in au ministère des finances.
Jonathan Mesa, à Bandundu