La ville de Kinshasa a été secouée par une série d'incendies destructeurs notamment celui causé par le camion transportant du carburant, ayant occasionné des pertes en vies humaines d’une soixante de personnes et la perte de 10 maisons.
Mettant en évidence la nécessité d'une action rapide et coordonnée pour prévenir et combattre ces catastrophes, le gouvernement provincial a réagi en annonçant des mesures ambitieuses visant à renforcer la sécurité incendie dans la capitale. Parmi les initiatives figure l'équipement des véhicules et des bâtiments avec des extincteurs.
“ Le corps des sapeurs-pompiers de Kinshasa bénéficiera bientôt d'une caserne moderne et d'équipements avancés pour répondre rapidement et efficacement aux incendies. Cependant, la prévention est tout aussi cruciale que l'intervention. C'est pourquoi le ministère provincial de l'Intérieur, Sécurité et Justice, dont j’assume la responsabilité, prévoit l'obligation pour tous les véhicules et bâtiments de disposer d'extincteurs, équipements essentiels pour éteindre les débuts d'incendies avant qu'ils ne prennent de l'ampleur. C’est dans un délai de trois semaines que le ministre accorde aux Kinois de se procurer des extincteurs. Plusieurs missions d’inspection des véhicules, d’usines et autres bâtiments seront diligentées pour sensibiliser et contrôler ”, a annoncé Gatien Tsakala, ministre provincial de l'Intérieur, sécurité et justice.
La mise en place de ces mesures marque le début d'un processus continu visant à améliorer la sécurité incendie à Kinshasa. En promouvant la prévention, en renforçant les capacités d'intervention et en engageant la collaboration de la communauté, la première ville de la RDC se dirige vers un avenir où les incendies seront mieux maîtrisés et leurs impacts réduits.
Pas plus tard que ce mercredi 16 août, un incendie s'est déclaré aux alentours du camp militaire Lufungula à Kinshasa, causant la destruction de plusieurs annexes. Les zones touchées par les flammes étaient des espaces illégalement occupés en périphérie du camp. L'incendie serait attribué à des raccordements électriques frauduleux, d’après les premières informations.
Emilie Ipoto, stagiaire IFASIC