Kwamouth: 125 ressortissants de la communauté Teke ayant fui les hostilités ont regagné leurs milieux d'origine"(Gouvernement)

Photo d'illustration
Les déplacés de Kwamouth

Le gouvernement dit poursuivre avec la traque des assaillants "Mobondo" dans l'espace Grand Bandundu et une partie de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

D'après le rapport présenté par le vice-ministre de la Défense nationale et anciens combattants Samy Adubango Awotho lors de la 106e réunion du conseil des ministres, 125 ressortissants Teke viennent de regagner leur milieu de vie à la suite de l'amélioration de la situation sécuritaire dans cette partie de la RDC.

"À l'ouest du pays, la situation reste sous contrôle des Forces Armées de la République Démocratique du Congo qui poursuivent la traque des résidus assaillants Mobondo dans les profondeurs des provinces de Mai Ndombe, Kwango et Kinshasa précisément une partie de la commune urbano rurale de Maluku. À la suite du rétablissement de l'ordre par notre armée et notre police, 125 ressortissants de la communauté Teke ayant fui les hostilités ont regagné leur milieux d'origine le 25 juillet 2023 vers la localité de Kinsele sur la route nationale n°1" rapporte le compte rendu de la réunion tenue vendredi 28 juillet 2023 en présentiel à la Cité de l'Union Africaine

Cette milice "Mobondo" est née du conflit qui oppose Teke et Yaka, parti de litiges fonciers, qui a déjà fait au moins 300 morts en moins d'un an, selon Human Rights Watch. Les atrocités ont débuté au territoire de Kwamouth en juin 2022 entre les communautés Teke et Yaka.

D'abord, il s'est agi comme cause, l'augmentation de la quantité de la redevance coutumière par le chef du village Masiambe de un à cinq sacs, ce qui n'a pas été accepté par les non originaires dont les Yaka qui vont protester par des manifestations. C'est alors qu'un mouvement de chasse de tous les non-originaires sera déclenché par les Teke. En revanche, un groupe de personnes identifiées comme des Yaka se sont organisées pour déchoir quelques autorités coutumières et installer les leurs, notamment au village Ngambomi.

Clément MUAMBA