La SADC veut reprendre les acquis réalisés à travers la FIB pour éradiquer les groupes armés, sécuriser et consolider l'intégrité territoriale de la RDC

Le Président de la République de Namibie et Président de l'Organe de la SADC sur la coopération politique, défense et sécurité,  Hage Gottfried Geingob, a évoqué la nécessité de travailler de concert avec d'autres organisations régionales en vue de mieux coordonner les efforts en soutien à la République Démocratique du Congo qui fait face à l'activisme des groupes armés locaux et étrangers dans sa partie orientale. Il l'a fait savoir ce lundi 8 mai dans son discours à l'ouverture du sommet extraordinaire de la troïka des organes de la SADC et de la Brigade d'intervention de la force (FIB) pays fournisseurs de troupes (TCC).

Il a, tout en mentionnant "l'accession de la RDC à la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC)”, appelé à travailler de concert “afin de mieux coordonner nos efforts, en soutien au gouvernement et le peuple de la RDC”. 

“Nous recevrons donc un briefing de nos chefs de défense suite à l'évaluation de terrain qu'ils ont entreprise en mars 2023 à l'est de la RDC. Le résultat de l'évaluation nous aidera à mieux comprendre la situation actuelle, et guidera nos interventions pour aller de l'avant", a dit le Président de la Namibie.

La Brigade d’intervention (FIB) composée de 3000 hommes déployée dans l’Est de la RDC en 2013 est composée des troupes de la Tanzanie, d’Afrique du Sud et du Malawi. Cette Brigade constituée sur recommandation de la SADC pour combattre le M23 en son temps, est à la disposition de la Monusco. 

Ce Sommet de Windhoek (Namibie) a pour objectif de renforcer les efforts régionaux et continentaux pour mettre fin à l'insécurité dans l'est de la RDC.

Les pays de la SADC sont prêts à aider la RDC à stabiliser sa partie orientale où son intégrité territoriale est en danger.

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C'est dans cette optique, Hage Gottfried Geingob est revenu sur la nécessité de capitaliser les acquis de la Brigade d'intervention en vue de neutraliser les forces négatives

"Compte tenu de notre engagement à long terme en faveur de la paix et de la sécurité en RDC, la SADC doit se concentrer sur la reprise des acquis que nous avons réalisés à travers la FIB depuis mars 2013, éradiquer les groupes armés illégaux, sécuriser et consolider l'intégrité territoriale et l'avenir de la RDC, dont le développement socio-économique est lié à notre région objectifs de développement" a-t-il ajouté.

À ce sommet tenu en Namibie, Félix Tshisekedi est accompagné du VPM, ministre des Affaires Étrangères Christophe Lutundula, du VPM, ministre de la Défense nationale et anciens combattants Jean-Pierre Bemba Gombo, Lieutenant Général Christian Tshiwewe, Chef d'État major des FARDC et d'autres personnalités. Il intervient au moment où plusieurs initiatives diplomatiques régionales sont au point mort. Les rebelles du M23 n'ont pas quitté totalement les zones occupées et la force régionale de l'EAC n'est pas toujours offensive comme prévue. En plein discussions pour le renouvellement de la force régionale, Kinshasa attend de mettre au clair le statut de cette force qui d'après plusieurs observateurs est de fois complice avec les rebelles du M23.

L'Organe de la SADC sur la coopération politique, défense et sécurité est chargé de promouvoir la paix et la sécurité dans la région de la SADC. Il a pour mandat de diriger et de donner aux États Membres des instructions concernant les questions qui menacent la paix, la sécurité et la stabilité dans la Région.

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Clément MUAMBA