Les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) annoncent avoir arrêté, samedi dernier, deux combattants ADF dont un sujet rwandais et une congolaise alors qu’ils voulaient s’infiltrer dans une mosquée dans la commune de Mangina, située à 30 kilomètres à l’ouest de la ville de Beni, au Nord-Kivu.
Leur arrestation est intervenue dans la soirée, selon le porte-parole militaire à Beni, qui précise que ces deux assaillants venaient du village voisin de Mantumbi, où des attaques contre les civils ont été enregistrées cette semaine.
Ces deux suspects « sont pour l’instant entre les mains des services spécialisés des FARDC », indique le capitaine Anthony Mualushayi, porte-parole des opérations Sokola 1 à Beni, qui appelle la population à la vigilance.
Des appels à la vigilance ont été multipliés dans la zone après les récentes tueries de Miliese, Taha et Tengi qui ont fait au moins 12 morts dans deux attaques différentes.
Selon la société civile locale, les assaillants viseraient la commune de Mangina après les violences enregistrées sur l’axe Mantumbi.
« Ce mouvement a commencé depuis jeudi à Miliese où on a tué des civils. Selon notre analyse, les assaillants viseraient la commune de Mangina. C’est pourquoi la société civile recommande aux services de sécurité de tailler des mesures afin de sécuriser la commune et à la population de bien signaler tout cas suspect », déclare Kakule Vunyatsi, président de la société civile de Mangina, dans un communiqué.
Yassin Kombi