RDC-Ruzizi 2 : il n’y a pas eu d’accrochages entre FARDC et RDF, mais plutôt une altercation entre les forces de sécurité et des criminels armés du coté congolais (Théo Kasi)

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Le gouverneur du Sud-Kivu a rendu public un communiqué en rapport avec les tirs entendus tôt le matin de ce mercredi 15 février au poste frontalier Ruzizi 2, entre les villes de Bukavu (RDC) et Cyangugu (Rwanda). Théo Kasi dément un accrochage entre les militaires congolais et rwandais.

« Il s’est produit un incident consécutif à l’altercation entre les éléments de la PNC, ceux des FARDC et une bande de criminels qui fuyaient, après avoir tenté d’opérer dans le quartier avoisinant la frontière. Pendant leur fuite, il y a eu échange des tirs entre les forces de défense et de sécurité et ces hors la loi porteurs d’armes à feu», dit le communiqué signé par le gouverneur du Sud-Kivu.

Un assaillant a été tué et un autre blessé, d’après le même communiqué. « Cette situation a créé une alerte et l’intervention efficace de nos forces a permis de maîtriser quelques-uns du groupe qui sont actuellement aux arrêts », précise M. Kasi.

Dans un communiqué, le gouvernement a indiqué que « 12 à 14 » soldats congolais sont entrés dans la zone neutre et ont ouvert le feu et les militaires rwandais « ont riposté et les soldats des FARDC se sont retirés ».

« Il sied de préciser qu’en aucun cas, les FARDC ont franchi la zone neutre, encore moins ouvert le feu en direction du Rwanda », réplique le gouverneur Théo Kasi.

Il s’agit d’après M. Kasi, de la « tendance du Rwanda de vouloir se victimiser et créer des tensions, en alléguant des faits mensongers » dans le but de « vouloir attaquer la province du Sud-Kivu, comme c’est le cas de la guerre d’agression qu’il mène au Nord-Kivu ».