Au terme d'un séjour marqué par une ferveur nourrie et des appels répétés à la paix, le pape François a achevé vendredi sa visite en République démocratique du Congo (RDC) pour rejoindre le Soudan du Sud, autre pays déchiré par les violences.
A Kinshasa, capitale du plus grand pays catholique d'Afrique, le souverain pontife a multiplié les condamnations des violences meurtrières à l'Est, appelé les dirigeants à mettre fin à la corruption et les jeunes à être "acteurs" de l'avenir du pays. Si beaucoup craignaient des défaillances dans l'organisation et/ou dans les mesures sécuriraires, plus de peur que de mal. Les autorités se rejouissent d'un encadrement de plus d'un million de personnes sans incident majeur.
"On a connu zéro décès. Environ 500 personnes ont été consultées. Le premier jour, 64 personnes se sont présentées auprès des postes de santé dédiés à la prise en charge de la population. Au deuxième jour, nous avons noté 274 personnes et au troisième jour, 334 personnes ont été prises en charge", a expliqué le ministre de la santé Jacques Mbungani.
Après un dernier discours devant les évêques, il s'est envolé vendredi pour un "pèlerinage de paix" au Soudan du Sud à majorité chrétienne, plus jeune Etat du monde, dévasté par une guerre civile sanglante et parmi les plus pauvres de la planète.