L'Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 8 décembre, le projet de loi fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection et à la réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. Ce projet de loi avait été présenté et défendu par Albert Fabrice Puela, ministre des Droits humains. Il est déclaré recevable le 4 novembre dernier après les réponses du ministre concerné aux préoccupations des députés.
Sur 358 votants, 356 ont voté pour, 2 ont voté contre et aucun ne s'est abstenu.
Pour M. Puela, ce projet de loi va combler le vide juridique tout en tenant compte des facteurs liés à la réparation administrative, juridique et d'indemnisation des victimes.
"C'est une loi spéciale, elle porte sur les réparations au regard de ce que nous avons connu comme affres de la guerre, certains n'ont même plus la moindre fierté d'appartenir à ce pays. Certains ont perdu père, mère, maisons, il faut leur apporter une réparation", a dit Albert Fabrice Puela, ministre des Droits Humains.
Denise Nyakeru Tshisekedi, épouse du Félix Tshisekedi est marraine de ce texte depuis la conception par sa Fondation (Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi) jusqu'à son adoption en conseil des ministres. Après, la première dame de la République Démocratique du Congo avait reconnu que l'adoption de ce texte est un « grand pas franchi » dans la quête de la réconciliation nationale.
Elle a rencontré pour se faire, les présidents de deux chambres du Parlement pour le plaidoyer en vue de l'adoption "urgente" de ce texte "vital".
Berith Yakitenge