État de siège/Jacques Djoli apporte son soutien aux élus du Nord-Kivu: "Il ne faut pas qu'on donne l'impression que l'ouest ou une partie du territoire n'est pas avec les frères"

Le député national Jacques Djoli
Le député national Jacques Djoli

Le député national Jacques Djoli a apporté ce jeudi 27 octobre 2022 son soutien à ses collègues du Nord-Kivu qui ont décidé de quitter la plénière consacrée à l'examen du projet de loi portant prorogation de l'état de siège. Cette mesure dure depuis plus d'une année au Nord-Kivu et en Ituri sans résultats positifs. 

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L'élu de Boende dans la province de Tshuapa estime qu'il est toujours important de ne pas donner l'impression que les élus de l'ouest et d'autres coins du pays ne sont pas solidaires de leurs collègues élus des provinces victimes de l'activisme des groupes armés dans l'est du pays.

"Il ne faut pas qu'on donne l'impression que l'ouest ou une partie du territoire n'est pas avec les frères, ça me met toujours mal à l'aise. Je suis venu compatir avec eux parce que la situation qui est sur le terrain n'est pas très intéressante et au-delà de la propagation, il est important qu'on donne ne fût-ce qu'un certain nombre de recommandations pour que les gens sentent que leurs élus sont avec eux et l'ensemble du peuple congolais, la souffrance est trop trop forte", a réagi Jacques Djoli, également vice-président de la commission défense et sécurité de l'Assemblée nationale.

La partie Est de la République Démocratique du Congo fait face à l'activisme des groupes armés depuis plus de deux décennies. Actuellement, la situation s'est empirée au Nord-Kivu avec la reprise des affrontements entre l'armée congolaise et les rebelles du M23.

Sur place, la population, les élus et la société civile appellent à la levée de l'état de siège car d'après eux cette mesure d'exception n'a pas donné des résultats escomptés depuis sa proclamation. Face à cette revendication, le Chef de l'État Félix Tshisekedi envisage la tenue d'une table ronde d'ici le mois de novembre pour examiner la question avec les forces vives du coin.

Berith Yakitenge et Clément Muamba