RDC: les FARDC et la PNC déjouent le projet d’une nouvelle attaque de la prison de Butembo

Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et la police nationale congolaise (PNC) annoncent avoir mené une opération de perquisition dans la prison centrale de Kakwangura à Butembo (Nord-Kivu) ce mardi 13 septembre.

Cette fouille, à en croire la police, avait pour but de démanteler un réseau de détenus qui prépareraient, de l’intérieur, une nouvelle attaque contre cette maison carcérale en collaboration avec les assaillants. 

« Nous avons eu des informations faisant état d'une attaque en gestation dans la prison centrale de Kakwangura. Les assaillants qui ont l'intention d'attaquer la prison sont en communication avec les prisonniers, raison pour laquelle nous avons pris des précautions de venir fouiller la prison pour palper les réalités », a dit à la presse Jean-Paul Polongoma Di-Ntoto.

A l’issue de cette opération, plusieurs outils de communication notamment des téléphones, Motorola, chargeurs voire couteaux ont été récupérés des mains des détenus. D’après le commissaire supérieur de la police en ville de Butembo, tous ces outils faciliteraient la planification de ladite attaque.

« Après ces fouilles, nous avons constaté que l'information était fondée parce que nous avons retrouvé plus de 17 téléphones, plus de 5 Motorola, des chargeurs, des couteaux ainsi que beaucoup de biens que nous avons saisis », a ajouté le commissaire supérieur.

Et d’ajouter :

« Après évasion, tous ces fugitifs qui se sont évadés de prison ont recommencé à commettre des délits. Ce sont des gens habitués à voler, à commettre des crimes dans la ville de Butembo », a-t-il ajouté.

Il sied de rappeler que la prison centrale de Kakwangura a été victime d'une attaque des assaillants au mois d’août dernier. Au cours de cette attaque, 800 prisonniers se sont évadés et 11 personnes ont perdu la vie dont 2 policiers assurant la garde au moment où les faits se sont déroulés.

Lire aussi : Attaque de la prison de Butembo : face à « pareille infiltration », Constant Ndima n’exclut pas des sanctions contre certains responsables 

Gabrielle Kasongo, stagiaire UCC