L’académie des beaux-arts, à Kinshasa, a un département de photographie depuis l’année académique passée afin d’étudier scientifiquement cet art. Mais elle n’est pas que cela pour les pratiquants comme Arsène Mpiana : c’est une vie. Chef de ce département et chef des travaux, il dit être photographe avant d’être enseignant.
« C’est la photo qui nourrit ma famille », dit-il. Passionné, il travaille comme photojournaliste pour l’Agence France Presse. Dans ses autres œuvres photographiques, il se questionne plus sur l’identité, celle de sa famille, celle des Congolais mais il fait tout type de photographie.
« Il faut être créatif. Le plus important, c’est l’originalité. C’est un travail assez complexe qui en demande beaucoup », affirme Arsène dans ce podcast, et reconnaît aussi l’importance des bases théoriques. « Pour un photographe, la théorie est plus importante que la pratique », pense-t-il.
Sa déception réside dans le secteur de droit d’auteur qui est peu réglementé en RDC. Les œuvres photographiques des uns et des autres se retrouvent dans des magazines sans citer l’auteur et sans sa permission non plus. Il nous raconte dans ce podcast qu’il en était déjà victime.
Arsène revient également dans cet entretien sur le département photo qu’il dirige. Il s’entretient avec Emmanuel Kuzamba. C’était à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la photographie, le 19 août.
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