RDC-M23 : Sama Lukonde et Marcel Utembi louent les efforts des FARDC

les FARDC
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À l'occasion de la célébration de la messe pour la paix et la réconciliation en RDC, ce dimanche 3 juillet à Kinshasa, par le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat de la cité du Vatican, le Premier ministre Jean Michel Sama Lukonde et Monseigneur Marcel Utembi Tapa, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), ont salué le dévouement des militaires congolais engagés au front pour défendre l'intégrité territoriale du pays face notamment aux assauts des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

Pour Jean Michel Sama Lukonde, ces militaires vont "jusqu'au sacrifice ultime pour la patrie". « À toutes ces femmes et ces hommes qui sont engagés dans ce service, pour assurer la protection de notre souveraineté et de notre pays, nous adressons toute notre reconnaissance », a-t-il déclaré.

Mgr Marcel Utembi, pour sa part, a commencé par rappeler les effets de la guerre dans l'Est, "qui ne dit pas son nom", notamment le déplacement massif des populations, le massacre des citoyens, personnels du corps diplomatique, agents des Nations-Unies, des humanitaires ...

Il dit ainsi soutenir tout ce qu'entreprennent les FARDC et les autorités du pays pour ramener la paix dans cette partie. « Nous encourageons et soutenons nos vaillants soldats des FARDC qui sont au front et accompagnons nos dirigeants politico-administratifs dans la recherche des solutions durables pour la paix dans notre pays et dans la sous-région », a déclaré l'archevêque de Kisangani et président de la CENCO.

Mgr Utembi a tout de même rappelé que la paix dans l'Est est aussi tributaire à l'implication avec "franchise" de la communauté internationale pour "la promotion de la paix et la réconciliation dans les zones prises en otages" par des rebelles.

Plusieurs voix s'élèvent dans l'opposition et la société civile pour dénoncer le non prise en charge efficiente par le gouvernement des militaires engagés au front contre les rebelles.

Lors de la clôture de la session parlementaire de mars, les députés nationaux et sénateurs avaient voté la loi d'habilitation du gouvernement, déjà adoptée par celui-ci. Cette loi renferme en son sein la loi sur la programmation militaire 2022-2025 qui, selon Bertin Mubonzi, président de la commission défense et sécurité de l'Assemblée nationale, "est une volonté des institutions de voir l'armée monter en puissance".

Bruno NSAKA