Comme c’est le cas pour Félix Tshisekedi, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) préconise aussi la voie diplomatique pour que la partie est de la RDC recouvre la paix. Pour la CENCO, “ il y a nécessité de dialoguer dans la mesure du possible”.
Devant la presse le weekend dernier, Monseigneur Donatien Nshole, porte-parole de la CENCO, a rejeté les accusations faisant état d'un "silence" des évêques face aux hostilités entre le M23 soutenu par le Rwanda et les FARDC s'attelant sur un de leurs communiqués.
“ Je ne peux pas me taire quand on accuse la Cenco. Si vous lisez le dernier message d'encouragement du président de la Cenco, vous retrouverez un paragraphe où il est fait allusion à la violence dans l'Est. Il y est dit entre autres que la violence n'est pas une solution à nos contentieux ", a rappelé Donatien Nshole, avant d'ajouter : “ il y a nécessité de la conversion. Il y a nécessité de dialoguer dans la mesure du possible ”.
Dans leur communiqué du 13 juin dernier, les évêques avaient fustigé les hostilités entre les rebelles du M23 et les FARDC. Pour eux, “ le peuple congolais aspire à la paix et que la conversion et le dialogue restent la voie privilégiée pour la construction de la paix ”.
Cette position rencontre celle exprimée par Félix Tshisekedi lors du Conseil des ministres du vendredi 24 juin dernier. À en croire le compte rendu de cette réunion lu par Catherine Furaha, ministre congolaise de la culture, le chef de l’Etat a déclaré privilégier “la voie diplomatique” qui, pour lui, demeure “l'option idéale et privilégiée” en vue d'asseoir une paix durable dans l'Est de la RDC.
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Plusieurs manifestations contre l'agression du Rwanda se font observer à travers la RDC depuis l'intensification des combats entre le M23 et les FARDC. Plusieurs centaines de manifestants ont encore marché samedi 25 juin à Kinshasa.
Bruno NSAKA