Bernard Quintin (UE) établit un parallélisme entre l’engagement de la communauté internationale aux côtés de la RDC et la situation en Ukraine 

Intervention de M. Quintin, directeur adjoint Afrique de l’EEAS, à l'ouverture du Sommet du mécanisme régional de suivi de l'accord-cadre d'Addis-Abeba.
Intervention de M. Quintin, directeur adjoint Afrique de l’EEAS, à l'ouverture du Sommet du mécanisme régional de suivi de l'accord-cadre d'Addis-Abeba.

La réunion d’évaluation de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région signé le 24 février 2013 s’est clôturée jeudi à Kinshasa. Cette 10e réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi s’est tenue à la Cité de l’Union africaine en présence des délégués  de l'ONU, de l’UE, de l'UA, de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC) et d’autres dirigeants de la sous-région.

Dans son discours, Bernard Quintin, Envoyé spécial de l’UE pour les Grands Lacs, a souligné l’importance de l’engagement des partenaires internationaux dans la recherche de la paix en Afrique centrale. Il a souligné la pertinence de cet accord-cadre 9 ans après sa signature. Selon lui, ce document présente « un cadre où peuvent être appréhendées de manière consensuelle les causes profondes des conflits complexes, qui durent depuis des décennies dans cette zone ». L’Accord, a t-il ajouté, continue de jouer un rôle central en tant que cadre politique et de référence pour une paix et une stabilité durable dans la région. « Il est souscrit par tous les pays et organisations dans la région ainsi que par les principaux acteurs internationaux ». 

Il a aussi fait le parallélisme avec la situation dans d’autres régions du monde.

« Nous nous concentrons aujourd'hui sur l’Accord-Cadre et sa mise en œuvre pour le bénéfice de la RDC et de la région. En même temps, le contexte mondial et les événements de cette semaine ailleurs en Europe, où l’agression contre l’Ukraine, le mépris pour sa souveraineté et son intégrité territoriale rappellent les raisons pour lesquelles la région et la communauté internationale se sont engagées en faveur de la paix par le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la RDC, et pourquoi cet engagement reste essentiel », a t-il dit devant les participants.

Bernard Quintin a encouragé les parties prenantes aux échanges réguliers. Il a par exemple souligné que « d’autres réunions seront nécessaires ».  

Et d’ajouter:

« Nous sommes preneurs d’un dialogue régulier avec vous sur toutes ces questions. Notre objectif est d’appuyer vos efforts pour parvenir à une paix et une stabilité durable dans la région ».