RDC: Félix Tshisekedi a réuni les officiers de l’armée et de la police ce jeudi 

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Les militaires FARDC

Le Chef de l’Etat a rencontré ce jeudi 17 février à Kinshasa les officiers des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC). Toutes les unités représentées, le Président de la République a salué et encouragé les forces de l’ordre et de sécurité pour le travail abattu à travers le pays. 

“Le Commandant suprême des FARDC et de la PNC a exhorté les militaires au front à plus de courage et d’abnégation. Il a réitéré son engagement à ne ménager aucun effort pour améliorer, tant soit peu, les conditions de travail des militaires afin de booster leur rendement pour le bien du peuple congolais. Il a rappelé aux uns et aux autres, le noble devoir de défendre la Patrie et, en retour”, rapporte le service de communication de la Présidence.

Félix Tshisekedi s’est aussi montré hostile vis-à-vis des officiers auteurs des détournements des fonds et du matériel mis à la disposition de l’armée et de la police. Pour eux, il a promis des sanctions.

“Nous serons davantage plus sévères vis-à-vis de tous ceux qui s’adonneront à ce genre de pratiques. Je serai sans ménagement à l’égard des officiers véreux et récalcitrants et les contrevenants ou récidivistes subiront la rigueur de la loi”, a promis le Chef de l’Etat. 

La question de détournement des fonds mis à la disposition notamment de l’armée pour les opérations dans l’est du pays a déjà été évoquée plusieurs fois par Félix Tshisekedi. Il avait même parlé de l’existence d’un réseau de “mafia” au sein de l’armée. 

A la suite de son passage au Nord-Kivu et en Ituri, une dizaine d’officiers ont été arrêtés l’année dernière. Certains ont été condamnés jusqu’à dix ans d’emprisonnement.

Cette réunion intervient dans un contexte marqué par l’arrestation depuis deux semaines du conseil spécial en matière de sécurité du Chef de l’Etat. François Beya est détenu au QG de l’Agence nationale pour le renseignement (ANR) où il est interrogé dans le cadre d’une enquête sur une “tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat” évoquée par la Présidence de la République.