RDC : les plantations et huileries du Congo (PHC) priment ses meilleurs agents en 2021 et ambitionnent de maximiser sa production jusqu’à 60.000 tonnes pour 2022

Eve Bazaiba lors de la remise des prix aux agents de PHC
Eve Bazaiba lors de la remise des prix aux agents de PHC

Une soirée « Awards PHC » a été organisée ce samedi 12 février à Kinshasa par le comité de gestion de Plantations et huileries du Congo (PHC) afin de primer les agents qui se sont distingués au cours de l’année 2021. La cérémonie s’est tenue en présence de la VPM, ministre de l'environnement et développement durable, Ève Bazaiba et de tous les directeurs de sites et des membres de leurs équipes.

Du meilleur ramasseur au meilleur récolteur en passant les meilleurs sarcleur, conducteur engin, administratif, social, chef d’équipe, chef de section, chef de division, factory manager ou encore district manager, toutes les catégories ont été prises en compte.

Monique Gieskes, directrice générale des PHC, a précisé que chaque employé bénéficiaire du prix a été sélectionné sur base des critères adaptés à sa fonction particulière à travers un système à deux étapes à savoir : au niveau du site par un comité dirigé par le directeur de ce site, et ensuite au niveau de Kinshasa par un comité de primes.

« Si la production d’huile de palme est la mission primordiale de PHC, il n’en demeure pas moins que l’humain qui est à la base de cette production soit placé au centre des préoccupations managériales de PHC. Ce soir, nous voulons partager la prospérité que nous avons créée en 2021 en célébrant les employés qui ont rendu ce succès possible. Tous les primés ont une enveloppe qui varie de la plus importante qui est le chef du site jusqu'à la ramasseuse des fruits. Chacun reçoit une belle enveloppe qui va lui rester un souvenir du PHC, c'est ça l'objectif. Ce n'est pas juste une belle affiche avec un souvenir mais il y a aussi une rémunération. Il y a un impact financier qui est lié à ce prix  », a fait savoir Monique Gieskes dans son mot de circonstance.

A

Depuis 2020, les PHC a pu augmenter sa production comparativement aux années précédentes, occasionnant ainsi une incidence positive, non seulement sur son chiffre d'affaires, mais aussi sur les rémunérations des travailleurs. La  production est passée de 42.000 tonnes d’huile en 2020 à 48.000 tonnes en  2021, soit 12% d’augmentation. Pour Mme Monique Gieskes, l’entreprise ne compte pas s’arrêter là. Elle ambitionne, d’une part, de maximiser davantage sa production au cours de cette année 2022 et de l’autre, d’élargir ses activités.

« Notre objectif, c'est avec la surface présente actuelle plantée, nous voulons augmenter la production. Ça passe par l'augmentation de rendement par hectare de ce qui est déjà planté donc ça veut dire qu'au lieu qu'une surface donne 15 tonnes à l'hectare, nous voudrions pour 2022 le faire augmenter de 30% pour pouvoir augmenter également la production. Pour l'année 2022, l'objectif est qu'on quitte de 48.000 tonnes pour produire 60.000 tonnes donc le challenge est grand et important. Nous produisons également l'huile Palmiste " Mafuta ya Ndika", qui est utilisé en cosmétique et les raffineurs basés à Kinshasa et au Kongo Central nous demandent de produire de l'huile palmiste et c'est l'huile qui vient de la noix. Nous avons en tout 4 usines dont 3 usines qui produisent et une usine qui est à l'arrêt avec cette usine là nous avons des projets, peut-être une savonnerie, nous sommes en étude, nous allons pouvoir voir ce que nous allons faire de cette usine là mais certainement nous allons pouvoir sans doute transformer l'huile de palme par des produits qui vous seront annoncés dès que nous serons prêts », a indiqué Madame Monique Gieskes.

Jean Jules Kiazayawoko, meilleur agent de tous ceux qui ont été primés, a salué l'initiative du comité de gestion et a promis de faire encore mieux tout au long de cette nouvelle année.

« Je saisis cette occasion pour remercier la direction du PHC pour cet honneur qu'elle vient de nous faire en ce jour, nous sommes vraiment honorés et nous sommes reconnaissants de cette marque de considération de la part de notre Direction Générale. Je salue les efforts sous le leadership de Madame Monique Gieskes, des efforts qui sont louables et visibles. Aux différents lauréats, c'est une charge qu'on nous donne, c'est comme la première dose de vaccin anticovid-19, nous sommes obligés encore de prendre la deuxième dose pour les résultats, nous devons toujours aller de l'avant. Je remercie nos actionnaires ici présents en leurs titres et qualités. Ils ont crû au leadership congolais, le leadership congolais est en train de donner des résultats. Nous allons encore nous battre pour que les résultats de 2022 soient encore meilleurs parce que nous devons aller de progrès en progrès », a-t-il fait savoir au nom des agents et agents primés.

Les PHC est une société de droits congolais avec plus de 80% d'actions, créée en 1911. Dans son parcours, elle a connu trois appellations : Huileries du Congo Belge (HCB) à sa création ; puis Plantations Lever au Zaïre (PLZ) après l’indépendance ; et enfin Plantations et Huileries du Congo (PHC) depuis 1997. C'est une entreprise agricole spécialisée dans les plantations d’huile de palme. Actuellement l’actionnariat est composé de Straight KKM2 et de l’Etat congolais.

Depuis 2018, la société s'est assignée un nouvel objectif, à savoir l'Agro-Business, à travers des projets qui procurent une prospérité partagée. C'est ainsi que sur l'ensemble de ses concessions couvrant les provinces de la Tshopo, de la Mongala et de l'Equateur, PHC a créé plus de 6500 emplois directs et plus de 9500 indirects dans la production industrielle de l'huile de palme, et a favorisé suffisamment des opportunités, non seulement pour ses travailleurs et leurs familles, mais aussi des populations riveraines et contribue efficacement aux grands défis de développement par la création des infrastructures de base. Ainsi, elle dispose de 4 hôpitaux de référence, 4 centres de santé et 18 dispensaires gérés par les équipes médicales de la société ; de 70 forages à l'intérieur comme à l'extérieur de ses sites permettent de pourvoir au besoin en eau potable des communautés locales ; de 17 écoles modernes de six classes incluant bancs et toilettes qui constituent un véritable investissement dans le capital humain.

Clément Muamba