RDC: nouvelle attaque des combattants M-23 contre une position FARDC

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Les militaires FARDC au cours d'une opération contre les ADF

Les ex-M23 ont attaqué mardi une position FARDC mardi soir à Runyoni, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Selon le baromètre sécuritaire du Kivu, il s’agit de la quatrième attaque de ce groupe depuis le 7 novembre.

Pour rappel, les FARDC avaient annoncé fin novembre avoir repris le contrôle des positions de Ngugo (groupement de Rugari) et Nyasisi (groupement de Kisigari), toujours dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), après des combats qui les opposaient d aux combattants M23. 

Le 20 novembre, la direction provinciale (Nord-Kivu) de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) avait également attribué une autre attaque aux combattants M23. Cette attaque visait un poste de patrouille des gardes du Parc National des Virunga à proximité du village de Bukima, au sein du secteur de Mikeno, dans le Territoire de Rutshuru. 

La question des M23 est revenue ces derniers mois dans les échanges entre la RDC et ses pays voisins dont le Rwanda et l’Ouganda. Selon les FARDC, certains des combattants auteurs de récentes attaques viennent du Rwanda. Ce que dément Kigali qui pointe du doigt Kampala.

Pour rappel, le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé lundi aux États signataires de l’Accord-cadre d’achever, sans condition préalable et dans les meilleurs délais, le rapatriement des derniers combattants de l’ex-M23 ainsi que des autres combattants qui cherchent à rentrer volontairement dans leur pays d’origine. 

Selon le conseil de sécurité, l’élimination de la menace posée par les groupes armés doit passer par une stratégie régionale intégrée et un engagement politique fort de la part des gouvernements de la République démocratique du Congo, des États membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe et des États de la région des Grands Lacs afin de tirer le meilleur parti de la dynamique régionale positive enclenchée, en étroite coordination avec la MONUSCO et l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour les Grands Lacs, souligne que la solution à ces problèmes ne saurait être purement militaire.