Kinshasa : les médecins chirurgiens-dentistes en grogne pour exiger du gouvernement l'amélioration de leur prime de risque

Manifestation des médecins chirurgiens-dentistes
Manifestation des médecins chirurgiens-dentistes

Les médecins chirurgiens-dentistes des hôpitaux publics ont organisé un sit-in ce jeudi 11 novembre, devant l'hôtel du gouvernement. Ils revendiquent l'harmonisation et la régularisation du taux de leur prime de risque.

Pour le docteur Célestin Tshiamala, l'un des manifestants, les médecins chirurgiens-dentistes touchent 798 000 FC comme prime de risque contrairement aux médecins généralistes qui reçoivent plus d'1 million 400 mille FC. Ce que les médecins-dentistes qualifient d'injustice socio-professionnelle. 

"Nous sommes des médecins-dentistes oeuvrant dans les hôpitaux publics. Nous sommes victimes de l'injustice socio-professionnelle. Nous ne touchons pas la même prime de risque que nos amis biologistes ou des médecins généralistes. Aujourd'hui, notre prime de risque coûte 798 000 FC, ce qui ne représente pas grand chose. Alors que nos amis de la médecine générale touchent déjà dans les 1 million 400 milles FC. Nous revendiquons que nous puissions avoir le même prime des risques que nos amis. Parce que nous avons le même titre de docteur", a déclaré à ACTUALITE.CD le Dr. Célestin Tshiamala.

Par ailleurs, les manifestants appellent le ministre de la santé à s'impliquer pour obtenir l'amélioration de cette situation. 

"A l'époque, l'ancien premier ministre Muzito avait instruit le ministre de Budget de l'époque de nous payer au même titre en termes des primes de risque. Ce qui n'a pas été fait. L'ancien ministre de la Santé Oly Ilunga avait aussi instruit le ministre de Budget de son époque mais rien n'a été fait. Nous exigeons au ministre de la santé actuel, de mettre fin à cette injustice socio-professionnelle", a-t-il ajouté. 

Notons que les mouvements de grève se multiplient en RDC. Les agents de plusieurs secteurs publics revendiquent l'amélioration de leurs conditions de travail. Le gouvernement est appelé à apporter des solutions efficaces en vue de préserver la paix sociale.

Jordan MAYENIKINI