Recep Tayyip Erdoğan voit en Félix Tshisekedi un allié dans sa lutte contre Fethullah Gülen 

Recep Tayyip Erdoğan et Félix Tshisekedi
Recep Tayyip Erdoğan et Félix Tshisekedi

C’est depuis 2013 que Recep Tayyip Erdoğan livre une bataille contre ses anciens alliés de la confrérie Gülen, mouvement interculturel et interreligieux dirigé par l'imam turc résidant aux États-Unis, Fethullah Gülen. 

Il a même accusé la confrérie d’être derrière la tentative de coup d'État de 2016 en Turquie.   

Recep Tayyip Erdoğan considère la confrérie qu’il nomme Fetô comme un mouvement terroriste. 

Et depuis 2016, il a opéré une sorte de purge au sein du système éducatif turc en essayant de démanteler l’emprise du mouvement Gülen. L’onde de choc est ressentie jusqu’en RDC avec notamment l’école Safak inaugurée en 2013 et dont les travaux ont couté environ 4 millions de dollars. 

L’établissement va changer de main en 2018 et sera récupéré par la Fondation Maarif de Turquie avec l’accompagnent du gouvernement congolais.  

Recep Tayyip Erdoğan l’a encore rappelé ce mercredi au cours d’une conférence de presse conjointe animée avec Félix Tshisekedi.  

« Au nom de mon pays et mon peuple, je remercie M. le Président de son soutien sincère à notre lutte contre FETO. »   

Il a salué la solidarité dont ont fait preuve les autorités congolaises en transférant l’école de FETO à Kinshasa à la Fondation Maarif de Turquie.  

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