Le Centre de santé de référence de Sake (Masisi) offre des soins gratuits aux populations locales et celles venues de Goma tout en risquant d’être vite surchargé. Selon l’infirmier titulaire de cette structure cité par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) les consultations médicales sont passées de 25 à plus de 300 par jour depuis l’arrivée des déplacés. Cette structure médicale est appuyée par Médecins Sans Frontières (MSF).
Les besoins sont énormes et nécessitent que les acteurs humanitaires intervenant dans le domaine de la santé appuient les autres centres de santé en intrants notamment pour les déplacés du volcan Nyiragongo. Selon le médecin chef de Zone, les structures prioritaires sont notamment : CSKaduki, CS Shasha, CS Kihindo, SC Bweremana, CS Nzulo et l’hôpital général de référence de Kirotshe.
Plus de 232 400 déplacés ont été recensés à Sake, Rutshuru, Lubero, Minova et Bukavu.
A Goma, l’Observatoire Volcanologique de Goma (OVG) a annoncé lundi 31 mai que la possibilité d’une éruption à terre ou sous le lac n’est pas encore exclue et a recommandé à la population de rester à l’écart des coulées de lave. Les autorités provinciales du Nord-Kivu ont également demandé à la population de rester vigilante et d’observer strictement les mesures arrêtées. Les tremblements de terre se font moins sentir, toutefois le moniteur sismique du Rwanda a enregistré le 30 mai à 23h13 une secousse d’une magnitude de 4.2.