RDC : ADF veut dissimuler l’identité de ses combattants tanzaniens, kenyans et ougandais tués lors des récents combats avec l’armée à Beni

La carte de Beni

Après avoir enregistré dix morts dimanche dernier lors des combats avec l’armée à Halungupa, les combattants des Forces démocratiques alliées (ADF) mènent une guerre médiatique et psychologique, affirme l’armée congolaise. Les combattants tués étaient tous des étrangers.

Selon le porte-parole des opérations Sokola 1, le lieutenant Antony Mualushayi, ADF veut faire croire à l’opinion que les étrangers tués combattaient aux côtés des FARDC.

« Cette guerre psychologique vise à faire croire à notre population que les étrangers qu'on a tués dans leur rang combattaient dans notre rang. Nous avons été saisis, et nous vous précisons que jusqu'au jour où je vous parle, les FARDC sont engagées seules sur la ligne opérationnelle. Aucune armée du monde n'est avec nous dans les opérations », a déclaré le porte-parole des opérations Sokola 1.

L'armée appelle la population à ne pas prêter de confiance à ce qui se raconte dans les réseaux sociaux : « Nous voulons attirer l'attention de notre population de n'est pas faire confiance à tout ce qui se passe dans les réseaux sociaux », a-t-il lancé.

Dimanche dernier, dix combattants ADF ont été tués par les militaires à Halungupa-Vwerere et 5 armes AK-47 récupérées. C'était au cours d'une patrouille de combat menée par l'armée dans la zone, précise le porte-parole militaire à Beni. Les assaillants tués étaient de nationalités ougandaise, kényane et tanzanienne, selon l'armée.

Yassin Kombi