Kasaï Oriental : Steve Mbikayi séjourne à Mbuji-Mayi pour assister les victimes des conflits communautaires à Katanda

Photo d'illustration/droits tiers

Le ministre des Actions humanitaires, Steve Mbikayi séjourne à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï Oriental, depuis ce jeudi 4 février 2021 où il doit se rendre dans le territoire de Katanda, district de Tshilenge, pour assister les victimes des conflits communautaires entre les Bena Nshimba et Bena Kapuya.

Le ministre Mbikayi explique que c'est l'instruction du chef de l'État Félix Tshisekedi qu'il va visiter cette population d'abord avec " les moyens de bord" avant qu'on ne dispose des gros moyens qu'exige cette situation.

"J'ai deux missions reçues au nom du chef de l'État Félix Tshisekedi Tshilombo, venir au secours à nos frères qui sont à Katanda qui ont perdu leurs maisons dans les troubles communautaires. Il y a eu des morts. Je vais faire l'état de besoin à Mbuji-Mayi parce qu'il y a eu des maisons écroulées. Je ne saurais pas construire les maisons pour la population avec mes propres moyens ", a-t-il déclaré.

Président du parti politique Parti Travailliste (PT), membre de l'Union Sacrée de la Nation, Steve Mbikayi a lancé par la même occasion la tournée des provinces pour installer le Front Patriotique 2023 qui est une plateforme qui va militer pour obtenir la réélection de Félix Tshisekedi à la plus haute magistrature en 2023.

"J'en profite pour démarrer la tournée des provinces pour l'installation des comités et bureaux  de Front Patriotique 2023 qui doivent être dans tous les territoires de toutes les provinces. Comme vous le savez, le Front Patriotique 2023 milite pour que au sein de l'Union Sacrée que le Président Tshisekedi puisse être le candidat commun parce qu'il n'a pas eu le temps de travailler. Il a passé 2 ans  en conflit avec le FCC. Nous devons nous battre pour qu'il soit élu en 2023 afin qu'il dirige en application de son programme".

Les villages sont complètement vidés à la suite de ces conflits communautaires entre Bena Nshimba et Bena Kapuya. Il y a eu plus de 300 ou 400 cases qui ont été brûlées non seulement à Katabwa, mais aussi à Tshilemba.