RDC : « nous n'allons plus accepter les manœuvres de vouloir retarder le processus du changement et de la prise en charge de la sécurité de la Nation » (député Hubert Furuguta)

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La session extraordinaire à l’Assemblée nationale s’est ouverte depuis ce mardi 5 janvier sous la conduite du député Christophe Mboso N'kodia Mpuanga, Président du bureau d’âge. Entre-temps, les voix continuent de s’élever pour exiger notamment l’accélération du processus de changement au bureau de la chambre basse du parlement avec la mise en place d’un bureau définitif.

C’est le cas du député Hubert Furuguta, qui appelle également à la mise en place d'un Gouvernement censé résoudre les différentes préoccupations de la population en ce temps difficile que traverse le pays.

« Mes frères et sœurs du Kivu sont en train de mourir tous les jours. Nous n'allons plus accepter des manœuvres de vouloir retarder le processus du changement et de la prise en charge de la sécurité de la Nation et du Kivu en particulier. Alors nous n'allons plus accepter », a déclaré en substance le député national Hubert Furuguta.

Pour le député national MUTEULE MOROMORO, les élus sont présents à cette session extraordinaire pour accompagner les œuvres du Président de la République en vue de rétablir la sécurité et le social du peuple.

« Mon autorité morale, l'honorable Julien Paluku a déjà prophétisé quant à ce qui concerne la tenue de cette session extraordinaire et donc nous, nous sommes là, en tant que groupe parlementaire, regroupement politique pour accompagner les œuvres du Président de la République Félix Tshisekedi. Nous soutenons ses actions pour que la paix soit rétablie à l'Est de la RDC, pour que le peuple trouve son pain quotidien. Voilà en bref, nous voulions que le développement soit vécu au niveau de la RDC », a-t-il ajouté.

Cette session extraordinaire a retenu plusieurs matières à examiner notamment l'élection et l'installation du bureau définitif de l'Assemblée nationale, l’examen de quelques lois de ratification, l'examen de la pétition contre le questeur adjoint du bureau Mabunda mais aussi le contrôle parlementaire.

Clément Muamba