RDC : Tshisekedi demande aux gouverneurs des provinces de soutenir le programme DDR en « s’impliquant dans la démobilisation des groupes armés »

Le président de la république, Félix Tshisekedi/Ph Présidence

En attendant l’avènement du programme de démobilisation, désarmement, réinsertion communautaire et stabilité (DDR-CS), le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a appelé lundi 28 décembre tous les gouverneurs des provinces à s’approprier cette opération. Il les a appelés notamment à « s’impliquer dans la démobilisation des groupes armés ».

« Sur le plan sécuritaire, il nous faut beaucoup d’initiatives pour mettre fin à l’insécurité dans les provinces où elles sévissent avec acuité et préserver la paix dans les provinces où le calme règne. A ce sujet, en plus des opérations militaires contre les groupes armés locaux et étrangers, j’ai décidé de rationaliser les interventions en faveur des personnes qui renoncent à ces activités subversives en fusionnant le DDR et la STAREC. Désormais, de leur fusion est né le DDRCS (Désarmement, Démobilisation, Réinsertion Communautaire et Stabilisation). Ce travail de fusion est en cours de finalisation. Je vous demande donc de soutenir cette action en vous impliquant chacun dans la démobilisation des groupes armés », a demandé le Chef de l’Etat lors de la cérémonie d’ouverture de la 7e conférence des gouverneurs à Kinshasa.

Ce programme vise à restaurer la sécurité et la paix dans les provinces de l’est du pays secouées par les violences armées.

Dans son discours le 14 décembre sur l’état de la nation devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, Félix Tshisekedi avait indiqué que ce programme est à sa finalisation afin de « gérer les cas des personnes qui renoncent aux activités des groupes armés ».

Le DDRCS est une reconfiguration du DDR ordinaire qui, d’après plusieurs experts, a démontré ses limites. Le Chef de l’Etat avait prôné une réinsertion communautaire des ex-combattants dans leurs milieux d’origine à travers les activités socio-économiques notamment l’agriculture.