Lubumbashi : la campagne le Congo n'est pas à vendre sensibilise les magistrats, avocats et acteurs de la société civile sur la lutte contre la corruption

Photo ACTUALITE.CD.

La campagne le Congo n'est pas à vendre a organisé ce mardi 29 décembre 2020, à Lubumbashi, un atelier sur  le thème la justice congolaise à l'épreuve des crimes économiques et flux financiers illicites dans le secteur extractif minier congolais.

Un atelier multipartite qui a réuni les avocats, les magistrats de siège et ceux debout, ainsi que les acteurs de la société civile. Un cadre d'échange, qui, selon Freddy Kasongo de la campagne le Congo n'est pas à vendre,  a apporté des outils aux magistrats, avocats dans la lutte contre la corruption.

" Il était important pour nous d'organiser ce cadre de travail pour discuter avec les différentes parties prenantes et institutions pour comprendre comment, ensemble, nous pouvons arriver à comprendre des questions documentées de lutte contre corruption dans le secteur extractif " a expliqué, ce mardi, lors  de cet atelier, Freddy Kasongo de la campagne le Congo n'est pas à vendre.

Les magistrats debout, ceux assis, avocats et acteurs de la société civile ont été appelé à s'engager dans une dynamique de lutte contre la corruption dans les entreprises extractives au pays.

" Nous parlons de la synergie d'action, parceque, nos magistrats ont besoin de l'information, et nous pensons que nos magistrats doivent être actifs, et le dur travail que nous faisons pour la documentation de la corruption dans le secteur extractif, devrait  arriver à porter des solutions. Ces synergies d'action permettraient de partager l'information avec ceux qui ont le pouvoir répressif, et qui peuvent nous aider à ouvrir certaines enquêtes " a t-il poursuivi.

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Quant aux crimes économiques évoqués par l'avocat Général, l'un des panélistes lors de cet atelier, Freddy Kasongo précise que ces crimes économiques doivent être découragés en RDC.

" Il y a  beaucoup de crimes économiques qui sont observés dans le secteur extractif. Ces pratiques, nous devons les décourager, mais pour les entreprises qui sont en partenariat avec la Gecamines, minière de bakwanga (MIBA), où toutes les organisations de la campagne le Congo n'est pas à vendre ont travaillé, d'une manière spécifique, chaque fois que nous dénonçons ces entreprises, ce sont  des dossiers qui valent des centaines de millions de dollars que le pays perd chaque jour " a également expliqué cet activiste de la campagne le Congo.

Plusieurs panélistes ont exposé sur la lutte contre la corruption. Parmi, Maitre Jean Pierre Okende, avocat au barreau de Lubumbashi, lui, qui a exposé sur les risques de corruption, en évoquant notamment douze signaux, risque dans l'attribution des contrats.

Sabin Mande, cet autre avocat du barreau de Lubumbashi est revenu sur le blanchiment d'argent en droit congolais. Selon lui, le blanchiment d'argent est un fléau qui met en péril les systèmes économiques er financiers des Etats.

Pour l'avocat général, il faut que les législateurs congolais dotent le pays d'une loi spécifique pour poursuivre les auteurs des actes de corruption.

José MUKENDI