Le Conseil de sécurité de l’ONU demande aux organisations régionales de fournir un appui au renforcement des institutions et à la recherche d’un large consensus autour des principales réformes en RDC

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Le Conseil de sécurité des nations unies prie le Secrétaire général, António Guterres, et demande aux organisations régionales de fournir un appui politique au renforcement des institutions de l’État en RDC et au rétablissement de la confiance entre les différentes parties, notamment par leurs bons offices, en vue de consolider la paix et la sécurité, de s’attaquer aux causes profondes des conflits dans les zones prioritaires.

Ces bons offices, souligne t-il, doivent avoir pour objectif de susciter un large consensus national autour des principales réformes de la gouvernance et de la sécurité, de lutter contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, et d’appuyer les réformes et les processus électoraux en cours, conformément aux priorités nationales du Gouvernement de la RDC. Il se réjouit que le Président Tshisekedi assume prochainement la présidence de l’Union africaine, ce qui pourrait constituer une occasion supplémentaire de promouvoir l’engagement des organisations régionales.

La résolution 2556 qui proroge le mandat de la MONUSCO a été adoptée vendredi par 14 voix pour et une abstention (Russie). 

Le Conseil de sécurité se réjouit de l’action menée par le Président Tshisekedi et son gouvernement pour favoriser la réconciliation, la paix et la stabilité en RDC et pour promouvoir la coopération et l’intégration régionales. Il  invite les autorités du pays à œuvrer en faveur de la stabilisation et du renforcement des capacités des institutions de l’État, notamment dans les zones de conflit, avec l’appui de la MONUSCO, afin de défendre les droits et de répondre aux besoins de tous les Congolais, et demande à tous les acteurs politiques de s’employer à mettre en place un processus pacifique, transparent, inclusif et crédible en vue de la tenue des futures élections, notamment locales, dans le respect de la Constitution et de la loi électorale, et de garantir la participation pleine, effective et véritable des femmes à toutes les étapes de ce processus.