Minembwe : l’ECC salue « l’élan de patriotisme observé, car cela prouve à suffisance que les Congolais aiment leur pays uni et fort » et demande à la communauté internationale de jouer franc jeu

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Dr André BOKUNDOA-bo-LIKABE, Président National et Représentant Légal de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s’est prononcé sur le dossier Minembwe. L’ECC se dit par ailleurs déterminée à promouvoir le rêve collectif congolais qui voudrait protéger l’intégrité de son territoire et vivre heureux et uni dans ses frontières de 1960. L’Eglise réitére aussi son « indéfectible engagement à demeurer à l’écoute de toutes les filles et tous les fils de la République Démocratique du Congo ».

« De cette affaire, l'Eglise du Christ au Congo qui salue l’élan de patriotisme observé, car cela prouve à suffisance que les Congolais aiment leur pays uni et fort, constate en même temps, avec amertume le disfonctionnement dans la collaboration interinstitutionnelle dans cette affaire. En effet, en principe, les institutions de notre pays devraient plutôt s’y pencher avec dextérité et beaucoup plus de délicatesse pour qu'aucune mésaventure ne vienne troubler la paix relative observée dans le Grand Kivu en particulier, et en République Démocratique du Congo, en général », dit l’Église protestante.

Dr André BOKUNDOA-bo-LIKABE note aussi qu’il faut reconnaitre le fait que « l’affaire Minembwe » a créé une situation de colère capable de mettre toute la région du grand Kivu voire tout le Pays dans une insécurité, « alors que dans la vie de nos compatriotes en général et ceux de la partie Orientale en particulier, la paix, la quiétude et l’harmonie sont déjà assez fragiles ».

L’Eglise du Christ au Congo estime que cette situation n'est pas de nature à favoriser un climat de paix et d’harmonie au sein du  peuple « qui ne demande que de vivre dans un pays où le respect des lois de la République est de rigueur ».

L’ECC demande au peuple congolais de s’exercer à la construction de la conscience collective pour faire de la République Démocratique du Congo, le pays où il vivra heureux et uni ; oui, un pays uni qu’il  lèguera à la postérité. Elle lui demande aussi de rester éveillé quant à l’intégrité de notre territoire national. L’Eglise suggère au gouvernement de faire de la sécurisation du Grand Kivu, sans oublier d’autres coins de la République en proie à des attaques des forces négatives, une priorité  par l’équipement et la motivation des Forces Armées de la République pour la défense du territoire national.

Elle rappelle les responsabilités congolaises et demande à la communauté internationale « de jouer franc jeu dans l’accompagnement de la République Démocratique du Congo en vue de son développement intégral tout en respectant le droit de souveraineté de notre Pays et de ses frontières intangibles de 1960 ».