Félix Tshisekedi a promis le décaissement des moyens pour assurer le processus de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR) des combattants dans la province du Nord-Kivu. Il a donné cette assurance mardi 7 octobre aux députés nationaux élus du Nord-Kivu au cours d’une réunion à Goma.
« Le Chef de l'État nous a assurés que les moyens pourront être mis en place pour pouvoir prendre en charge notamment ceux qui vont rendre les armes, les cantonner correctement et les transférer vers la vie civile. Nous pensons que c'est une très bonne nouvelle pour nos populations et que cela permettra d'aller dans le sens du rétablissement de la paix, de la sécurité et la stabilité du Nord Kivu. », a dit à la presse Singoma Mwanza, président du caucus des députés du Nord-Kivu.
Le Nord-Kivu compte une centaine de groupes armés qui se battent pour diverses raisons. Depuis l’avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir, plusieurs centaines de combattants se sont rendus dans cette partie du pays mais par la suite ils sont retournés au maquis faute d’un plan de DDR de la part les autorités.
La dernière vague de 500 combattants de NDC-R aile Gilbert Bwira rendus dans le territoire de Masisi, et cantonnés près du camp militaire de Rumangabo, dans le territoire de Rutshuru commencent eux aussi, à déserter le site faute de pris en charge. Ils ont été même accusés de piller les biens de la population locale dans un marché de Rutshuru.
Mardi, Tshisekedi a présidé plusieurs réunions dans le chef-lieu du Nord-Kivu dont celle avec les chefs de l’armée, de la police et des responsables des services de sécurité. Il a donné des « orientations spéciales » notamment en ce qui concerne la rébellion des Forces démocratiques alliées (ADF) à Beni, indiquait le ministre de la défense Aimé Ngoy Mukena.
Yvonne Kapinga